Les Foulards Dior

Description

Supplément de grâce, cette pièce d’exception se distingue comme un élément central de toute garde-robe, racontant – à travers la diversité de ses imprimés et la virtuosité de ses savoir-faire – une odyssée plurielle. Noué autour du cou ou du poignet, sublimant une coiffure et le visage, embrassant la taille, ponctuant un accessoire ou porté tel un manifeste, le foulard parachève chaque look d’une élégance extrême. Et il traduit, en ce sens, la vision de Monsieur Dior selon laquelle « le détail est aussi important que l’essentiel ».
Ce patrimoine incroyable est mis en lumière au cœur d’un ouvrage unique qui présente un atlas de 425 foulards organisés par thèmes – Paris, Jeux d’optique, Cosmogonies, Trames, Codex, Flore, Bestiaire, Colorama, Messages, Mode –, enrichi des captivantes photographies de Brigitte Niedermair mises en scène dans un envoûtant portfolio. Des clichés magnétiques célébrant l’infiniment petit, l’art du détail, ces visions créatives multiples, merveilleusement Dior.

Au-delà d’un incomparable répertoire visuel, le volume esquisse de véritables histoires de mode. Sophistiqués ou minimalistes, figuratifs ou abstraits, à la fois précieux et pour tous les jours, masculins et féminins, les dessins représentés témoignent d’une diversité de sources artistiques, depuis la grotte de Lascaux jusqu’à l’art moderne et contemporain, en passant par le pop art, le Nouveau Réalisme, l’abstraction ou encore le dripping… La cartographie de Paris inspirée du plan de Turgot – choisie par Monsieur Dior dans les années 50 pour magnifier un foulard irrésistible – révèle ses nombreuses facettes, jusqu’au modèle imaginé par Maria Grazia Chiuri pour le défilé Dior prêt-à-porter printemps-été 2023.

Initié par la Directrice Artistique des collections féminines de Dior, ce recueil foisonnant rassemble des textes de référence d’historiennes de la mode : Maria Luisa Frisa – professeure à l’Institut universitaire d’architecture de Venise (IUAV) –, Claire Allen-Johnstone – conservatrice adjointe des textiles, de la mode et du mobilier au Victoria and Albert Museum, à Londres –, Elda Danese – chercheuse spécialiste de l’histoire du textile à l’IUAV – et Émilie Hammen – professeure à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne et à l’Institut français de la mode. Cette dernière étudie l’art des foulards, au gré de leurs déclinaisons, dans les collections Dior, dès 1947 : « Bien plus qu’un détail formel, une touche de couleur ou de motifs, ces carrés de soie concentrent en réalité une certaine idée de la création. » Autant d’éclairages historiques, techniques et sensibles sur des artisanats séculaires conjugués aux innovations les plus pointues, mis en images par Pol Baril dans le secret des manufactures.

Imprimé sur un papier évoquant aussi bien la légèreté que la texture soyeuse de son objet, le livre est revêtu d’une jaquette déployant, au verso, la reproduction d’un foulard en grand format, comme un ultime raffinement couture.