Description
Dans une de ses toiles, Edvard Munch se représente dans une maison close, endormi sous les effets de l’alcool, tandis que la tenancière de l’établissement, alerte et passionnée, est plongée dans sa lecture. Dans Les Enfants de Martial Caillebotte de Renoir, une petite fille garde jalousement ses livres et empêche son frère d’y avoir accès. Dans le portrait d’un de ses amis, Gaugin inclut Le Paradis perdu de Milton avec une arrière-pensée mystérieuse. Une rencontre fortuite avec sir John Lavery porte la renommée à la propriétaire d’un petit livre rouge.
Les peintres ont représenté des livres dans des milliers de toiles. Après s’être penchés sur la définition de la notion même de livre, les auteurs de ce recueil – destiné aux amoureux de l’art comme à ceux des livres – s’attachent à explorer la relation symbiotique qui existe entre l’histoire du livre et l’émergence du concept moderne d’artiste en tant qu’individu. Ils donnent à voir et interprètent le travail de nombre de grands artistes de ces cinq cents dernières années et expliquent comment et pourquoi le livre est devenu l’élément le plus déterminant de notre vie culturelle et, dans une large mesure, de notre vie quotidienne.
Les toiles sélectionnées ici sont également le reflet de thématiques passionnantes touchant à des sujets aussi divers que les inégalités entre les sexes, le poids de la religion, le symbolisme, l’éducation, la révolution des transports, le statu social, l’amour, l’imagination enfantine, la vie littéraire, la sexualité, l’amitié, le raffinement du bain ou encore les découvertes scientifiques.
Jamie Camplin, diplômé en histoire de l’université de Cambridge, a été directeur éditorial de Thames & Hudson de 1979 à 2005, puis son directeur général de 2005 à 2013. il est l’auteur de The Rise of the Plutocrats : Wealth and Power in Edwardiand Engand (1978) de de 1914 : The King Must Die (2015). Le biographe Michael Holroyd a dit de lui dans me Times qu’il écrivait avec « un esprit d’un romantisme ironique et qu’il faisait preuve de beaucoup de brio ».
Maria Ranauro a étudié l’histoire de l’art au Courtauld Institute of Art et plus particulièrement celle du XVIIe siècle en Italie, France et Espagne. Après avoir obtenu son diplôme en 2005, elle a travaillé au service éditorial de la National Gallery, à Londres, où elle a été en charge du contenu visuel d’un grand nombre de catalogues d’exposition. Elle est maintenant responsable du service iconographique à Thames & Hudson et a remporté en 2016 le titre d’iconographie de l’année décerné conjointement par l’éditeur Longman et le magazine d’histoire History Today.
Jamie Camplin, diplômé en histoire de l’université de Cambridge, a été directeur éditorial de Thames & Hudson de 1979 à 2005, puis son directeur général de 2005 à 2013. il est l’auteur de The Rise of the Plutocrats : Wealth and Power in Edwardiand Engand (1978) de de 1914 : The King Must Die (2015). Le biographe Michael Holroyd a dit de lui dans me Times qu’il écrivait avec « un esprit d’un romantisme ironique et qu’il faisait preuve de beaucoup de brio ».
Maria Ranauro a étudié l’histoire de l’art au Courtauld Institute of Art et plus particulièrement celle du XVIIe siècle en Italie, France et Espagne. Après avoir obtenu son diplôme en 2005, elle a travaillé au service éditorial de la National Gallery, à Londres, où elle a été en charge du contenu visuel d’un grand nombre de catalogues d’exposition. Elle est maintenant responsable du service iconographique à Thames & Hudson et a remporté en 2016 le titre d’iconographie de l’année décerné conjointement par l’éditeur Longman et le magazine d’histoire History Today.